Mon Histoire
C’est en 1993 que j’ai entrepris une aventure qui allait marquer ma vie : trois mois à parcourir l’Asie du Sud-Est, le monde dans le sac et l’inconnu en guise de boussole. Après une escale à Hong Kong, j’ai suivi les chemins de traverse qui m’ont mené à travers l’Indonésie, la Malaisie et la Thaïlande. Ce voyage, bien plus qu’un déplacement, fut une révélation.
J’ai été envoûté par la richesse des cultures, la chaleur des rencontres, la beauté des paysages et ce rythme de vie si différent du mien. Peu à peu, l’idée de poser un jour mes valises quelque part en Asie s’est insinuée en moi, discrète d’abord, puis de plus en plus insistante. Lorsque j’ai pris ma retraite anticipée en 1995, un nouveau champ des possibles s’est ouvert.
Deux ans plus tard, en 1997, je suis reparti pour un périple de cinq mois. Ce fut un retour chargé d’émotion, un approfondissement du lien tissé avec cette région qui me captivait. Puis vinrent d’autres séjours — un mois en 1998, huit mois en 2001-2002 — autant d’étapes vers un choix de vie qui devenait inévitable.
En octobre 2003, après avoir vendu une partie de mes biens au Québec, j’ai franchi le pas. J’ai quitté ma terre natale pour m’établir en Thaïlande, réalisant enfin ce rêve né dix ans plus tôt, lors de ce premier grand voyage. Bangkok m’a accueilli : ville tentaculaire, vibrante, insaisissable, et pourtant étrangement familière. J’y ai vécu onze années, nourri par l’effervescence des rues, le mystère des temples, et cette impression constante de vivre mille vies en une seule.
Aujourd’hui, je vous invite à partager un pan de ce parcours à travers mes photos, mes vidéos, et les récits de cette passion jamais démentie pour une terre qui, un jour, est devenue la mienne.
Temple de Besakih, Bali, Indonésie, Octobre 1993
Notes:
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Formalités
Pour vivre en Thaïlande, il est nécessaire d'obtenir un visa de longue durée auprès de l’ambassade royale de Thaïlande au Canada. Les formalités varient selon le type de visa demandé — dans mon cas, un visa de retraité —, mais en général, il faut remplir un formulaire de demande, fournir un passeport valide, des photos d’identité, une preuve de ressources financières suffisantes, ainsi que d’autres documents spécifiques au visa sollicité, comme un certificat de bonne conduite. Ce dernier est délivré par la Gendarmerie royale du Canada (GRC).
Une fois tous les documents en main, je me suis rendu à l’ambassade à Ottawa pour y déposer mon dossier. Comme le traitement nécessitait au moins une journée, j’ai réservé une chambre dans un petit bed and breakfast, ce qui m’a permis de visiter la ville pendant mon séjour.
Tout s’est déroulé sans problème, et je suis rentré chez moi avec mon visa en poche. Selon les informations fournies sur le site officiel de l’immigration thaïlandaise, ce visa est valable trois mois à l’arrivée en Thaïlande, puis peut être prolongé sur place pour une durée d’un an.
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