La Généalogie
Sur les traces de mes ancêtres
J’ai entrepris ces recherches afin de mieux comprendre mes racines et mon identité. En découvrant l'histoire de mes ancêtres, j’ai pu en apprendre davantage sur mes origines géographiques, ma culture, et même des événements marquants qui ont façonné ma famille. La généalogie peut également mettre en lumière des histoires personnelles oubliées, des migrations, des métiers ou des événements historiques qui ont eu un impact sur la lignée familiale.
Mais avant de plongé dans la généalogie de ma famille voici un résumé des débuts du Canada tel que l’on connaît actuellement ainsi que l’impact sur mes ancêtres..
La Nouvelle-France
1534 à 1763
La Nouvelle-France était une colonie et plus précisément une vice-royauté du royaume de France, située en Amérique du Nord et ayant existé de 1534 à 1763. Elle faisait partie du Premier Empire colonial français et sa capitale était Québec. Elle fut d'abord une colonie-comptoir administrée par des compagnies coloniales, puis une colonie de peuplement sous le gouvernement royal du Conseil souverain.
Ses descendants sont les Acadiens, les Brayons, Cadiens, les Québécois francophones dont l'appellation ancienne est Canadiens français, Créoles louisianais et métis. Le territoire de la Nouvelle-France était constitué des colonies suivantes: l'Acadie, le Canada, et la Louisiane. À son apogée, il comprenait ainsi le bassin versant du fleuve Saint-Laurent, des Grands Lacs et du Mississippi, le nord de La Prairie, et une grande partie de la péninsule du Labrador.
La position géographique de la Nouvelle-France empêchait l'expansion vers l'ouest des colonies britanniques d'Amérique du Nord, ainsi que le ralliement des treize colonies à la Terre de Rupert. Ceci entraîna de nombreuses tensions qui culminèrent avec l'affaire Jumonville ? en 1754, évènement déclencheur de la guerre de la conquête ou guerre de Sept Ans qui se solda par la reddition de la Nouvelle-France en 1760, puis le traité de Paris de 1763.
L’affaire Jumonville
Au milieu du XVIIIᵉ siècle, le contrôle du commerce des fourrures dans la vallée de l’Ohio devient un enjeu important pour les marchands anglais et français. La stratégie française de construire une série de forts dans le secteur est source de tension entre les représentants coloniaux des deux puissances métropolitaines. En mai 1754, le jeune George Washington devient commandant des troupes de Virginie dépêchées dans la région. Le 28 mai, tôt le matin, ses hommes et lui découvrent un campement français établi dans le secteur de Great Meadows. Sans avertissement préalable, Washington donne l’ordre de tirer. Dix soldats français sont tués et 21 sont capturés.
Claude-Pierre Pécaudy Contrecœur, commandant du fort Duquesne situé à proximité, avait reçu l’ordre strict de ne pas attaquer les troupes coloniales britanniques. Il devait défendre ses positions. Pécaudy Contrecœur envoya cependant une patrouille dirigée par Joseph de Villiers de Jumonville pour vérifier si les troupes de Washington envahissaient un territoire que la France réclame comme sien. Jumonville devait sommer les Virginiens de se retirer. Jumonville est tué dans la bataille. Washington écrit dans son journal que c’est le tomahawk d’Half King, un allié amérindien des Britanniques, qui a causé la mort du sieur de Jumonville. Les témoignages sur ces événements restent contradictoires. La France accuse ensuite l’Angleterre d’avoir assassiné un diplomate.
L’événement est connu comme l'Affaire Jumonville. D’un côté, on crie au meurtre de l’autre, on dénonce l’occupation illégale d’une frontière. L’historien Marcel Trudel a fouillé la question et appuie les conclusions de l’historien français Ernest Lavisse : Jumonville est « tué dans un combat, et non assassiné, comme on l’a prétendu trop longtemps à tort ».
L’affrontement porte maintenant le nom de Bataille de Jumonville Glen. Ce combat est le prélude de la guerre de la Conquête. Cette interprétation est aussi critiquée par plusieurs, comme l’historienne Sophie Imbeault, qui soutiennent que Jumonville a plutôt été assassiné par le futur président américain.
Par François Droüin